Gaston d’Orléans et les modèles antiques dans la littérature panégyrique : une étude comparative entre fils de France et infants d’Espagne

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29 décembre 2021

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Marion Duchesne, « Gaston d’Orléans et les modèles antiques dans la littérature panégyrique : une étude comparative entre fils de France et infants d’Espagne », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, ID : 10.4000/crcv.20911


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Au début du xviie siècle, les naissances de fils de France et d’infants d’Espagne – qui ont lieu et se suivent dans un parallélisme dynastique presque parfait – sont accueillies par de conventionnelles productions encomiastiques. Les enfançons royaux – non seulement le prince héritier, mais également les puînés – y sont comparés à de nombreux héros antiques et font l’objet de glorieux pronostics. Au-delà des topiques invoqués par cette littérature de circonstance, et derrière les métaphores antiques, transparaît un miroir du prince cadet que nous nous proposons de reconstruire. Il s’agit de mettre en évidence le statut et les fonctions attachés aux fils seconds de roi et ce, dans une logique comparative qui souligne les points de convergence et de divergence institutionnels dans les monarchies française et espagnole. Là où la France célèbre ses puînés, l’Espagne fait peu de cas des siens. De cet état de fait constatable dans la littérature encomiastique résulte l’explication de ce que les qualificatifs appliqués à des homologues et contemporains soient si contraires : au conspirateur Gaston d’Orléans s’opposent les fidèles infants Charles et Ferdinand.

At the beginning of the seventeenth century, the births of Sons of France and Infantes of Spain - which took place one after the other in an almost perfect dynastic parallel - were greeted by conventional encomiastic productions. The royal offspring - the younger ones as well as the crown prince himself - were compared to numerous ancient heroes and were the subject of glorious prognoses. Beyond the topics invoked by this circumstantial literature and behind the ancient metaphors, a mirror image of the younger prince emerges, which we propose to reconstruct. The aim is to highlight the status and functions attached to the kings’ second sons, in a comparative logic that enhances the points of institutional convergence and divergence in the French and Spanish monarchies. France celebrated its younger offspring, whereas Spain paid little attention to its own. This state of affairs, which can be observed in the encomiastic literature, explains why the terms applied to counterparts and contemporaries are so contrasting: the conspirator Gaston of Orléans contrasts with the faithful infants Charles and Ferdinand.

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