Vers un « modèle français » de régulation de l’intelligence artificielle fondé sur l’innovation sociale ?

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25 mai 2021

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Christine Chevret-Castellani et al., « Vers un « modèle français » de régulation de l’intelligence artificielle fondé sur l’innovation sociale ? », Communication, technologies et développement, ID : 10.4000/ctd.6195


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Nous présentons dans cet article les résultats d’une enquête sur les politiques publiques de régulation de l’intelligence artificielle et en particulier sur les stratégies mises en œuvre dans des cadres socio-politiques aux échelles nationales, européennes et internationales. La France a créé des instances dans lesquels des « frottements » entre acteurs différents sont possibles, comme les groupes d’experts ou le Partenariat Mondial sur l’Intelligence Artificielle. Nous considérons que le travail de la part de l’ensemble des groupes sociaux, impliqués dans les instances que nous observons, est consubstantiel à la régulation. Les acteurs publics et privés s’organisent pour échanger et interagir de façon structurée, notamment par la mise en place de ces instances, comme le PMIA. Les dispositifs et instruments, auxquels les différents acteurs participent, contribuent à conférer un sens aux activités de régulation. Notre hypothèse repose sur l’émergence d’un « modèle français » de la régulation qui tend à promouvoir la « confiance » et dont le sens est de parvenir à l’acceptabilité sociale de l’IA.

In this article, we present the results of a field research on public policies regulating artificial intelligence, and in particular on the strategies implemented in socio-political frameworks at national, European and international scales. France has created instances in which “frottements” between different actors is possible, such as groups of experts or the Global Partnership on Artificial Intelligence. We consider that the work of all social groups involved in the instances we observe is consubstantial with regulation. Public and private actors organize themselves to exchange and interact in a structured way, in particular by setting up these instances, such as the PMIA. The devices and instruments, in which the various actors participate, help to give meaning to regulatory activities. Our hypothesis is based on the emergence of a “French model” of regulation which tends to promote “trust” and whose meaning is to achieve social acceptability of AI.

In questo articolo, presentiamo i risultati di un'indagine sulle politiche pubbliche per la regolamentazione dell'intelligenza artificiale e, in particolare, sulle strategie attuate nei quadri socio-politici a livello nazionale, europeo ed internazionale. La Francia ha creato organismi in cui è possibile un "attrito" tra diversi attori, come i gruppi di esperti o la Global Partnership on Artificial Intelligence. Consideriamo che il lavoro di tutti i gruppi sociali coinvolti negli organismi che osserviamo è consustanziale alla regolamentazione. Gli attori pubblici e privati si organizzano per scambiare e interagire in modo strutturato, in particolare creando questi organismi, come la GPAI. I meccanismi e gli strumenti a cui partecipano i vari attori contribuiscono a dare un senso alle attività di regolamentazione. La nostra ipotesi si basa sull'emergere di un "modello francese" di regolamentazione che tende a promuovere la "fiducia" e il cui significato è quello di raggiungere l'accettabilità sociale dell'IA.

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