Entre les murs / Hors les murs

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19 juin 2018

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Lucie Alidières-Dumonceaud et al., « Entre les murs / Hors les murs », Culture et Musées, ID : 10.4000/culturemusees.274


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Résumé 0

Depuis plus de trois décennies, les musées ont connu de profondes évolutions dans le regard porté sur le public. Celui-ci se décline aujourd’hui au pluriel, est analysé au travers de ses attentes, de ses motivations, de ses traits spécifiques. Les institutions ont pourtant depuis longtemps conscience qu’une part importante de la population ne les fréquente pas et n’envisage pas de les fréquenter. Depuis la dénonciation des « non-publics » en 1968 jusqu’à l’attention récente pour les publics les plus éloignés de la culture institutionnelle (publics éloignés, empêchés, en difficulté, défavorisés, etc.), une dialectique complexe, à propos de ces publics atypiques, se redéfinit sans cesse sur l’art comme écart et la dimension inclusive de l’action culturelle, sur les lieux de l’action culturelle, entre les murs et hors les murs. Ces murs sont ceux de l’institution mais aussi ceux, subis et intériorisés, qui rendent impossible l’exercice d’un droit fondamental : l’accès à la culture. Ce numéro est consacré aux publics dits « empêchés », notamment aux nouvelles cibles de l’action culturelle, dans les prisons, les centres fermés et les hôpitaux. Comment ces publics sont-ils qualifiés, construits par les actions artistiques et culturelles pro­posées par les institutions ? Quels sont les enjeux de ces actions ? Comment la recherche peut-elle s’en saisir pour repenser les logiques de démocratisation et de démocratie culturelles ? For over three decades, museums have undergone a profound transformation in its attitude towards its audience. These days, this term is used in the plural and analyzed according to their expectations, motivations and specific traits. Institutions have nonetheless been long aware that an important section of the population is not amongst its visitors and has no plans to be. From the naming of “non-audiences” in 1968 to the recent attention given to audiences the most far removed from cultural institutions (geographically distant, impeded or hindered in their visit, disabled visitors, etc.), a complex reasoning concerning these atypical audiences is constantly being redefined in terms of art as difference and the inclusive nature of cultural action on institutions, both on site and off site. These are both the sites of institutions, but also, in a figurative sense, those, for reasons imposed or internalized, that prevent audiences from exercising their fundamental right to have access to culture. This issue is devoted to audiences referred to as “hindered”, especially those that are the targets of cultural action, in prisons, closed centers and hospitals. How are these audiences defined and constructed by the cultural and artistic initiatives undertaken by institutions? What issues are being tackled in these initiatives? In what ways can research take hold of these initiatives in order to rethink certain mechanisms of the democratization, and democracy, of culture?

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