Better Than the Real Thing: Processed Reality in Victorian Art and Fiction

Fiche du document

Date

17 juin 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

réalisme art peinture photographie fiction composition realism art painting photography fiction composition


Citer ce document

Béatrice Laurent, « Better Than the Real Thing: Processed Reality in Victorian Art and Fiction », Cahiers victoriens et édouardiens, ID : 10.4000/cve.5102


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article étudie la nature paradoxale et composite de la photographie et de la fiction réalistes. Dans les années 1850, certains peintres, parmi lesquels William Holman Hunt ou William Powell Frith, utilisaient couramment des stratégies d’agrégation d’éléments pour leurs compositions. La recomposition artistique de la réalité fut reprise par les premiers photographes tels que Henry Peach Robinson. Diverses formes d’agrégation, dont la juxtaposition et la superposition, furent utilisées pour créer des images qui paraissaient réelles. Ainsi, une réalité filtrée et fictive est venue remplacer l’expérience oculaire dans l’interaction entre le sujet individuel et le monde extérieur, si bien que les romanciers intégrèrent cette procédure à leur œuvre. L’article passe des arts visuels à la fiction et vice-versa pour montrer que les mêmes stratégies artistiques étaient à l’œuvre dans les deux domaines, et comment la fiction a influencé les arts visuels et, à l’inverse, comment les arts visuels ont été une source d’inspiration pour les romanciers victoriens. L’argument inclut également des considérations sur l’impact des instruments scientifiques, en particulier les instruments optiques. Le résultat est que l’on peut voir combien le réalisme était complexe et artificiel dans son effort pour produire un effet ‘plus vrai que nature’.

This paper investigates the paradoxical and composite nature of realist photography and fiction. In the 1850s, strategies of aggregation were part of the regular compositional practice of Victorian painters, from the Pre-Raphaelite William Holman Hunt to William Powell Frith. The artistic re-composition of reality was taken on board by early photographers such as Henry Peach Robinson. Various forms of aggregation, including juxtaposition and superimposition were used to create images that looked ‘real’. Thus, filtered and fictionalised reality came to replace the ocular experience in the interaction between the individual subject and the outside world, to the extent that novelists were impacted by this procedure. The article navigates from the visual arts to fiction and vice-versa to show that the same artistic strategies were at work in both worlds, and how fiction influenced visual artists and conversely how the visual arts were a source of inspiration for Victorian novelists. The argument includes considerations on the impact of scientific instruments as well, particularly optical instruments. The result is that one can see how complex and contrived realism was in its effort to produce verisimilitude.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en