Un outil pour saisir les représentations sociocognitives de l’espace végétal en ville

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8 décembre 2021

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Anne Griffond-Boitier et al., « Un outil pour saisir les représentations sociocognitives de l’espace végétal en ville », Cybergeo : revue européenne de géographie / European journal of geography, ID : 10.4000/cybergeo.37842


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Résumé Fr En Es

De nombreuses études s’accordent pour montrer l’influence positive des espaces verts sur la qualité de vie des citadins. Alors qu’il existe une prise de conscience croissante de la diversité d’usages des espaces verts en lien avec le bien-être que ces derniers procurent, le rôle du cadre de verdure lui-même a été peu exploré. Cet article vise donc à une meilleure compréhension des liens qui se nouent entre le cadre végétal (les structures de l’espace), les ressentis de la population enquêtée (les structures cognitives) et les valeurs associées audit cadre (les structures sociales). Il explore des méthodes permettant de recueillir les représentations sociocognitives de l’espace végétal. Notre approche consiste à transformer les citadins en "habitants réflexifs", en leur proposant de déambuler le long d’un parcours urbain, de prendre des photographies et de les commenter à l’aide d’un outil numérique (en livrant leurs ressentis, les valeurs attribuées, etc.). Plusieurs types de parcours sont offerts (quartiers centraux vs périphériques…) afin de tester différents degrés d’intégration du végétal au paysage. Nous formulons l’hypothèse que les éléments suivants influencent positivement les ressentis : la prégnance des vues sur le végétal (perspectives…), le "petit végétal" (pot de fleurs…), la bonne connaissance des lieux parcourus, l’habitude d’une proximité à la nature via son lieu d’habitat, ses origines géographiques ou la pratique du jardinage... Inversement, les ressentis négatifs sont plus liés à un environnement qui jure avec le végétal (bruit, déchets…) qu’à une végétation spécifique. Enfin, la grande taille des surfaces végétales n’implique pas que celles-ci soient vues ou appréciées. Cet article ne livre pas (encore) de résultats d’analyse mais propose un protocole d’enquête pour recueillir les représentations individuelles ou collectives de l’espace végétal dans les milieux urbains.

Many studies agree on the positive influence of green spaces on the quality of life of city dwellers. While there is a growing awareness of the diversity of uses of green spaces in relation to the well-being they provide, the role of the green environment itself has so far attracted little attention. This paper therefore aims at a better understanding of the links between the green environment (the structures of space), the respondents' feelings (the cognitive structures) and the values associated with this environment (the social structures). It explores suitable methods for collecting socio-cognitive representations of the vegetal space. Our approach consists in transforming city dwellers into "reflexive inhabitants", by proposing to them to stroll along an urban route, take photographs and comment on them using a digital tool (by delivering their feelings, the values attributed, etc.). Several types of routes are offered (central vs. peripheral districts, etc.) in order to test different degrees of integration of the planted space into the landscape. We formulate the hypothesis that the following elements influence positively the feelings: the importance of the views on the vegetation (perspectives...), the "small vegetation" (flowerpot...), the good knowledge of the places visited, the habit of a proximity to nature via one's place of residence, one's geographical origins or the practice of gardening... Conversely, negative feelings are more related to an environment that clashes with the vegetation (noise, waste, etc.) than to specific vegetation. And finally, the large size of the planted areas does not imply that they are seen or appreciated. This article does not (yet) provide analytical results, but proposes a survey protocol for collecting individual or collective representations of the planted space in urban environments.

Varios estudios coinciden en la influencia positiva de los espacios verdes en la calidad de vida de los habitantes de las ciudades. Aunque cada vez hay más conciencia de la diversidad de usos de este tipo de espacios en relación con el bienestar que proporcionan, el papel del entorno verde en sí mismo ha sido poco explorado. Por lo tanto, este artículo busca comprender los vínculos entre el entorno verde (estructuras del espacio), los sentimientos de la población encuestada (estructuras cognitivas) y los valores asociados al entorno (estructuras sociales). Explorando métodos para recolectar las representaciones sociocognitivas del espacio verde. Nuestro enfoque consiste en transformar a los residentes de la ciudad en "habitantes reflexivos", proponiéndoles que recorran un itinerario urbano, tomen fotografías y las comenten mediante una herramienta digital (indicando sus sentimientos, valores atribuidos, etc.). Se ponen a disposición varios tipos de recorridos (distritos centrales y periféricos, etc.) para testear distintos grados de integración de la vegetación en el paisaje. Formulamos la hipótesis que influyen positivamente en los sentimientos: la importancia de las vistas de las plantas (perspectivas, etc.), las "pequeñas plantas" (macetas, etc.), el buen conocimiento de los lugares visitados, el hábito de estar próximo de la naturaleza a través del lugar de residencia, los orígenes geográficos o la práctica de la jardinería, etc. Por el contrario, los sentimientos negativos están más relacionados con un entorno que choca con la vegetación (ruido, residuos, etc.) que con una concreta de esta. Por último, el gran tamaño de las zonas plantadas no significa que sean visibles o apreciadas. Este artículo no proporciona (hasta el momento) resultados analíticos, sino que propone un protocolo de encuesta para recolectar las representaciones individuales o colectivas del espacio verde en los entornos urbanos.

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