Danser le passé au présent

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18 décembre 2019

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choréobiographie danse diaspora féminisme mémoire choreobiography dance diaspora feminism memory


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Layla Zami, « Danser le passé au présent », Recherches en danse, ID : 10.4000/danse.2736


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L’article met en relation mémoire, arts du spectacle et études de genre afin de souligner le potentiel de la danse pour représenter le passé, comprendre le présent et imaginer le futur. L’analyse transnationale met en parallèle l’artiste afro-allemande Oxana Chi et l’artiste afro-française Chantal Loïal à travers une étude de cas de deux soli respectifs. Durch Gärten (À travers les jardins) est dédié à l’histoire peu connue de Tatjana Barbakoff, danseuse russo-lettonne d’origine sino-juive, qui s’est produite en Allemagne dans l’entre-deux-guerres. On t’appelle Vénus s’intéresse à l’histoire de la sud-africaine Sawtche, dite la Vénus noire et également connue sous le nom de Sarah Baartmann. Introduisant la notion de choréobiographie, je souhaite mettre en valeur le rôle joué par la danse pour déconstruire certaines visions hégémoniques et patriarcales de l’Histoire, et pour amener sur le devant de la scène mémorielle des histoires féminines et des mémoires diasporiques plurielles.

This article brings together cultural memory studies, performance studies and gender studies with the aim to demonstrate the capacity of dance to represent the past, understand the present and imagine the future. In a transnational perspective, the case study looks at contemporary expressionist solo dance works by two Afro-European artists. The first is Oxana Chi’s Durch Gärten (Through Gardens), a tribute to Tatjana Barbakoff, a Russian-Latvian dancer and choreographer of Chinese and Jewish origins, who performed in Germany between the two World Wars. The second is Chantal Loïal’s On t’appelle Vénus dedicated to the story of Sawtche known as Sarah Baartmann or Black Venus. Connecting their works through my own concept of choreobiography, I highlight the role of performing arts in questioning hegemonic patriarchic representations of history, and in valuing feminist diasporic histories and memories about and by women.

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