2 février 2021
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bernard Perron, « Les régimes effrayants de la vision vidéoludique* », Décadrages, ID : 10.4000/decadrages.1316
Les fictions d’horreur ont toujours poussé – et la plupart du temps forcé – des personnages à voir l’invisible, à regarder l’insupportable, à découvrir des menaces imminentes pour leur santé physique et mentale ainsi qu’à affronter des entités monstrueuses et des dangers effroyables pour l’humanité. C’est ce qui définit selon Peter Hutchings ce genre cinématographique : « A bien des égards, l’œil est le principal organe humain du cinéma d’horreur. Les réalisateurs utilisent fréquemment des g...