Communs (im)matériels : enjeux épistémologiques, institutionnels et politiques

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5 avril 2019

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Arnaud Buchs et al., « Communs (im)matériels : enjeux épistémologiques, institutionnels et politiques », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/developpementdurable.13701


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Le dossier thématique « Communs (im)matériels » a pour objectif d’affiner la compréhension de la dimension immatérielle des communs matériels et/ou de la dimension matérielle des communs immatériels, voire de montrer que cette dichotomie est illusoire. Les objets traités dans ce dossier (l’espace urbain, l’eau, le territoire, les coopératives, les semences ou encore les estives) conjuguent des corpus théoriques et conceptuels variés reflétant la diversité des disciplines mobilisées (économie, géographie, aménagement, droit, gestion, anthropologie et sciences politiques). Nous avons choisi d’appréhender la conjugaison des dimensions matérielles et immatérielles des communs via trois entrées, non exclusives les unes des autres. La première, l’entrée épistémologique, insiste sur la complexité inhérente aux communs. Elle vise à questionner l’a priori selon lequel un objet particulier considéré comme un commun pourrait, par essence, être matériel ou immatériel, en clarifiant les définitions et les niveaux d’analyse des communs. La deuxième entrée, institutionnelle, conjugue les dimensions matérielles et immatérielles des communs par les enjeux liés à la définition et l’adoption de règles, en particulier celles relatives à la propriété, à la possession et à l’accès, mais également par les jeux d’acteurs qui y sont associés. La troisième entrée appréhende les liens entre les dimensions matérielles et immatérielles par les enjeux politiques inhérents aux communs, en insistant moins sur les communs comme systèmes de ressources que comme supports d’un agir politique. Ces trois entrées structurent l’articulation des articles qui composent ce dossier thématique.

The aim of the “(in)tangible commons” special section is to refine the understanding of the intangible dimension of tangible commons and/or the tangible dimension of intangible commons, or even to show that this dichotomy is illusory. The research objects (urban area, water, land, cooperatives, seeds, summer pastures) are analyzed thanks to various theoretical and conceptual corpora reflecting the diversity of the disciplines mobilized (economics, geography, planning, law, management, anthropology and political science). We have chosen to grasp the combination of the tangible and intangible dimensions of the commons through three perspectives, which are not exclusive of each other. The first, the epistemological perspective, emphasizes the inherent complexity of the commons and aims at questioning the a priori according to which a specific object considered as a commons could be tangible or intangible per se. The second perspective, institutional, combines the tangible and intangible dimensions of the commons through the issues of rules shaping, particularly those related to ownership, possession and access, but also through the linked coordination issues. The third perspective deals with the links between the tangible and intangible dimensions of the commons through the political issues at stake, regarding the commons as political projects. These three perspectives structure the articulation of articles within the special section.

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