«  À bas les Anglais ! »

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18 septembre 2019

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Sous la monarchie de Juillet, des ouvriers britanniques venus travailler dans le textile, le fer ou la construction ferroviaire sont parfois la cible de mobilisations collectives. Celles-ci se multiplient en 1848, dans les semaines qui suivent la chute de la monarchie. Des ouvrières écossaises dans le coton, dans l’Eure, et des ouvrières écossaises et irlandaises dans le lin à Petit-Quevilly (Seine-Inférieure) sont prises pour cible et doivent partir. À Calais, des dentelliers anglais évoquent aussi une éruption de xénophobie. On s’intéresse ici aux logiques présidant à ces mobilisations, alors que la République vient d’être proclamée et célèbre la fraternité.

Under the July monarchy (1830-1848), British workers who had gone to France to work in textile, iron, and railway building were sometimes targeted by collective mobilisations. These became more numerous in the weeks following the February 1848 fall of the monarchy. Scottish cotton workers in Eure, Scottish and Irish linen workers in Petit-Quevilly (Seine-Inférieure) were targeted and had to leave. In Calais, English lace makers also reported a xenophobic outburst. This article addresses the rationale of these mobilisations, at a time when the Republic had just been proclaimed and celebrated fraternity.

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