Quelques emplois discursifs des noms de parenté en général et de papa, maman, en particulier

Fiche du document

Date

22 septembre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Discours

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1963-1723

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Mathilde Salles, « Quelques emplois discursifs des noms de parenté en général et de papa, maman, en particulier », Discours, ID : 10.4000/discours.9259


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article est consacré à certains fonctionnements discursifs des noms de parenté : des emplois anaphoriques avec un déterminant possessif de troisième personne (dans des anaphores possessives telles que un homme… son père) ou un article défini (dans des anaphores associatives telles que une famille… le père) et des emplois que nous appellerons « situationnels » (nous regrouperons sous ce terme à la fois leurs emplois comme termes d’adresse et les emplois – avec ou sans déterminant possessif de première ou deuxième personne – dans lesquels ils réfèrent au père, à la mère, etc. du locuteur ou de son interlocuteur).   Parmi les noms de parenté, les noms papa, maman, pépé, tata, etc., qualifiés d’« enfantins », d’« affectueux » ou de « familiers » dans les dictionnaires, connaissent surtout des emplois nus, c’est-à-dire sans déterminant. Ces emplois nus sont très diversifiés, puisque ces noms de parenté n’exigent de détermination ni dans leurs emplois situationnels ni dans leurs emplois anaphoriques. Papa désignera ainsi, selon le contexte, « mon père », « ton père », « son père » ou même « le père (d’une famille) ». Une étude plus précise des emplois anaphoriques de papa, maman, etc. – de leurs emplois nus comme de leurs emplois avec un déterminant possessif ou un article défini – nous permettra de souligner les particularités de ces noms de parenté, particularités qui ne sont pas seulement de l’ordre des variations suggérées par les étiquettes d’« enfantins », d’« affectueux » ou de « familiers ».

This paper is devoted to some discursive operations of kinship nouns: anaphoric uses with a third person possessive (in possessive anaphora such as a man… his father) or a definite article (in associative anaphora as a family… the father) and uses we call “situational”, i.e. both their uses as address terms and uses – with or without a first or second person possessive – in which they refer to the speaker’s or interlocutor’s father, mother, etc.   Among the kinship nouns, nouns like dad, mom, grandpa, auntie, etc., described as “childish”, “loving” or “familiar” in dictionaries, have mainly naked uses, i.e. without a determiner. These naked uses are various, since kinship nouns do not require a determiner neither in their situational uses nor in their anaphoric uses. Depending on the context, dad will refer to “my father”, “your father”, “his/her father” or even “the father (of some family)”. A more specific study of anaphoric uses of dad, mom, etc. – their naked uses as well as their uses with a possessive determiner or a definite article – will allow us to emphasize the characteristics of these kinship nouns, characteristics that are not just the variations suggested by the labels “childish”, of “affectionate” or “familiar”.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en