La Marine française confrontée aux mers du sud de l’océan Indien (1864-1890)

Fiche du document

Date

26 novembre 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1968-469X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-4358

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé Fr En

Pendant plus d’un quart de siècle, la Marine française fut chargée de conduire dans la colonie pénitentiaire de Nouvelle- Calédonie 30 000 condamnés à diverses peines (bagnards, « communards », relégués), et les transports à voiles ou transports mixtes durent affronter des mers qu’elle n’avait guère frayées. De ce fait, le choix de l’itinéraire dans le sud de l’océan Indien était laissé à l’initiative de commandants qui, naviguant majoritairement aux latitudes des « quarantièmes rugissants », devaient connaître des fortunes variables puisque les traversées, du cap des Aiguilles au South-East Cap, durèrent de 20 à 45 jours. Toutefois, en dépit des risques encourus (tempêtes, glaces flottantes, voire accalmies susceptibles de favoriser la propagation du scorbut), le taux de mortalité (de l’ordre de 5 ‰) se révéla étonnamment faible, et un des commandants a pu à bon droit se réjouir qu’à « cette loterie », le sort les ait favorisés.

For more than a quarter century, the French Navy has been in charge of driving 30 000 people condemned to serve various sentences (hard labour, political deportation and relegation) to the penal colony of New Caledonia. Sailing or mixed ships had to face seas that have been barely crossed. Therefore, the choice of a route in the South of the Indian Ocean was left to the initiative of commanders. Navigating mainly at latitudes including the « roaring forties », they experienced variable fortunes in their 20 to 45 days journey between Cape Agulhas and South-East Cape. However, despite the numerous risks (storms, ice floes, or even lulls likely to encourage the spread of scurvy), the mortality rate (of the order of 5 ‰) proved to be surprisingly low, and, venturing the term of « lottery », one of the commanders could rightly rejoice that fate favoured them.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en