La legittimazione delle pratiche della vendetta nell’Italia comunale

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28 mai 2010

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Andrea ZORZI, « La legittimazione delle pratiche della vendetta nell’Italia comunale », e-Spania, ID : 10.4000/e-spania.2043


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La legitimación de las prácticas de venganza en la Italia comunalLa ciudad comunal italiana entre los siglos XII y XIII ofrece un ejemplo significativo de la centralidad de las prácticas del conflicto en la cultura y en el lenguaje político. En particular, la venganza se elaboraba en ella por los actores sociales en un contexto cultural de valores, normas y discursos que expresaban plenamente las « conceptual boundaries » sobre las que Isabel Alfonso ha pedido atender en la propuesta del seminario. La intervención se centrará sobre tres aspectos relacionados entre sí : la difusión social de las prácticas de venganza ; su legitimación cultural, política y jurídica ; y los modelos culturales sobre temas de la paz.La documentación comunal muestra como las prácticas del conflicto se difundieron entre los diversos grupos comunales. Contrariamente a cuanto sostienen aún investigaciones recientes, la cultura de la venganza no fue un estilo de vida típico de la nobleza urbana, sino que era practicada por los individuos y grupos familiares que podían permitirse sostener sus costes materiales y simbólicos y las consecuencias sociales y políticas. Particularmente significativo parece el análisis de las crónicas ciudadanas ‑ en gran medida obra de notarios y hombres de iglesia ‑ por la diversa representación de la realidad social que ofrecen : los milites y los magnates son en efecto representados en términos negativos como portadores de un estilo de vida violento y responsables de las divisiones políticas, mientras las venganzas de las familias « populares » apenas son mencionadas.El discurso público sobre la venganza era en efecto complejo y ambivalente. A pesar de la elaboración de representaciones sociales negativas, el modelo cultural de fondo era el de la legitimación. Podemos tratar de operar al menos en tres niveles : en el plano político practicaban habitualmente la vendetta y el conflicto los miembros de los órganos del gobierno comunal mismos ; en el plano jurídico la venganza no estaba prohibida de hecho (en muchísimas ciudades los estatutos comunales ni siquiera la regulaban, en otras se limitaban a hacerlo) ; en el plano cultural, y no sólo en la literatura moral y poética, la venganza se construía en términos positivos, como muestran las colecciones de consejos y de proverbios, o la práctica deshonrosa de insultar públicamente a quien había renunciado a ejercerla.La difusión social y la legitimación de la venganza inducen a reconsiderar el modelo historiográfico que, todavía en tiempos recientes, insiste en describir las comunas italianas como laboratorio del « republicanismo » político occidental. Ciertamente lo fueron, pero junto al universo de las virtudes cívicas había también un espacio no pequeño para los valores del honor. Desde esta óptica se puede asumir un significado diverso también en la elaboración del discurso político sobre el « bien común », sobre la « concordia » y sobre la « paz », léxico que no parece absoluto y compartido, sino más bien objeto de reivindicación de las partes. La búsqueda de treguas y acuerdos, la estipulación, también ritual, de paces entre los actores en conflicto constituían parte integrante de la faida. El pensamiento teológico y político sobre la paz, las medidas de pacificación dispuestas por las autoridades comunales, las grandes paces públicas interactuaron constantemente con la cultura, los lenguajes y las prácticas de la venganza.

La légitimation des pratiques de vengeance dans l’Italie communaleLa ville communale italienne entre les XIIe et XIIe siècles offre un exemple significatif du caractère central des pratiques du conflit dans la culture et le langage politiques. En particulier, la vengeance y était élaborée par les acteurs sociaux dans un contexte culturel dont les valeurs, les normes et les discours exprimaient pleinement les « conceptual boundaries » sur lesquels Isabel Alfonso a appelé l’attention dans sa présentation de ce séminaire. Cette intervention sera centrée sur trois aspects liés entre eux : la diffusion sociale des pratiques de vengeance ; leur légitimation culturelle, politique et juridique ; et les modèles culturels qui se rapportent au thème de la paix.La documentation communale montre comment les pratiques du conflit se diffusèrent au sein de divers groupes communaux. Contrairement à ce que certaines recherches récentes continuent de soutenir, la culture de la vengeance ne fut pas un mode de vie typique de la noblesse urbaine, mais elle était pratiquée par des individus ou des groupes familiaux qui pouvaient assumer son coût matériel et symbolique, ainsi que ses conséquences sociales et politiques. L’analyse des chroniques citadines – qui sont dans une large mesure l’œuvre de notaires et d’hommes d’Église – est particulièrement significative parce qu’elles offrent un représentation variée de la réalité sociale : en effet, les milites et les magnates y sont représentés en termes négatifs parce qu’ils apparaissent associés à un mode de vie violent et responsables des divisions politiques, alors que les vengeances des familles « populaires » sont à peine mentionnées.En effet, le discours public sur la vengeance était complexe et ambivalent. Malgré l’élaboration de représentations sociales négatives, le modèle culturel de fond était celui de la légitimation. Nous pouvons tâcher de travailler au moins à trois niveaux : sur le plan politique, ceux qui pratiquaient habituellement la vendetta et le conflit étaient les membres des organes du gouvernement communal eux-mêmes ; sur le plan juridique, la vengeance n’était pas interdite de fait (dans de très nombreuses villes, les statuts communaux ne la régulaient même pas, tandis que dans d’autres ils se limitaient à cette régulation) ; sur le plan  culturel, et pas seulement dans la littérature morale et poétique, la vengeance se construisait en termes positifs, comme le montrent les recueils de conseils et de proverbes, ou encore la pratique déshonorante qui consistait à insulter publiquement celui qui avait renoncé à se venger.La diffusion sociale et la légitimation de la vengeance invitent à reconsidérer le modèle historiographique qui, récemment encore, veut décrire les communes italiennes comme un laboratoire du « républicanisme » politique occidental. Elles le furent certainement, mais conjointement à l’univers des vertus civiques existait aussi un espace non négligeable dévolu aux valeurs de l’honneur. Dans cette optique, on peut affirmer que le discours politique avait un sens divers lui aussi lorsqu’il s’élaborait autour du « bien commun », de la « concorde » ou de la « paix », lexique qui ne semble pas absolu ni partagé, mais qui constitue plutôt un enjeu revendiqué par les diverses parties. La recherche de trêves et d’accords, l’établissement de la paix (qui est aussi rituel) entre les acteurs du conflit faisaient aussi partie intégrante de la faida. La pensée théologique et politique sur la paix, les mesures de pacification prises par les autorités communales, les grands accords de paix publique interagirent constamment avec la culture, les langages et les pratiques de la vengeance.

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