De l’Un à l’autre, et d’un autre à l’Autre : le passage de la scène à l’écran chez Samuel Beckett, Harold Pinter et Mike Leigh

Fiche du document

Date

1 juin 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-4917

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-5444

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Julien Alliot, « De l’Un à l’autre, et d’un autre à l’Autre : le passage de la scène à l’écran chez Samuel Beckett, Harold Pinter et Mike Leigh », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2117


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En étudiant plus particulièrement Samuel Beckett, Harold Pinter et Mike Leigh, cet article se propose de s’interroger sur le statut de la frontière entre théâtre et cinéma et sur sa porosité. Outre la filiation repérable entre les trois dramaturges dans leur esthétique de la déliquescence du visible, de la menace angoissante d’un Autre aux intentions énigmatiques et équivoques, chacun a exploré les possibilités offertes par ces deux dispositifs. Mais quelle(s) motivation(s) expliquent ces traversées entre les genres, et pour quel résultat ? Comment les tensions agonistiques, une fois filmées, en arrivent-elles à amener les spectateurs à l’aperception de cet Autre irreprésentable et pourtant si efficient qui informe leurs créations dramatiques, notamment dans les moments de révélation, voire d’anagnorèse, qu’ils mettent régulièrement en scène ?

This article will examine the status (and potential porosity) of the border between drama and film, focusing specifically on Samuel Beckett, Harold Pinter and Mike Leigh. These dramatists’ concern for the representation of the invisible and of a lurking menace arising from an Other with enigmatic and equivocal intentions, inspired all three to actively explore the capabilities of both media. How to account for such a desire to cross between stage and screen? What are its results? To what extent do the agonistic tensions that they stage wind up leading the audience to an experience of this unrepresentable and yet so very present Other that informs their artistic creations, especially in the moments of anagnorisis?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en