« Where are the boys? Have you found them? » : La confluence comme rencontre manquée dans Moonlight de Harold Pinter

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29 mai 2017

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Adeline Arniac, « « Where are the boys? Have you found them? » : La confluence comme rencontre manquée dans Moonlight de Harold Pinter », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.3576


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En mettant en scène ce qui était à l’origine une étude de cas clinique, avec le réveil de Deborah après 29 ans de coma, Harold Pinter propose une réflexion sur les formes de dépossession et d’exposition physiques. En rendant perceptible le corps malade, la pièce redonne une visibilité à Deborah, et met en avant sa présence sur scène. Pourtant, l’attention est dirigée vers la matérialité de son corps, et vers la dépossession que cette incarnation lui fait subir. Exposer le corps dans toute sa matérialité révèle sa fragilité, sa vulnérabilité, et nous rappelle que nous sommes toujours potentiellement dépendants. L’abandon forcé d’un contrôle absolu sur le corps montre que l’exposition devient une manière nécessaire d’aborder l’autre, au-delà de toute tentative de le/la comprendre grâce à la langue et à la connaissance.

Harold Pinter’s decision to stage what originated in a clinical case study, with Deborah’s awakening from a 29-year-long coma, triggers a reflexion on physical forms of dispossession and exposure. By making the diseased body perceptible, the play achieves a retrieval from invisibility, fully acknowledging Deborah’s presence on stage. However, the attention is also drawn to her body in its materiality and to the dispossession caused by embodiment. Exposing the materiality of the body reveals its fragility and vulnerability, and acts as a reminder that we are all potentially dependent. This forced surrender of total control shows that exposure becomes a necessary way to acknowledge the other, beyond any attempts at understanding him/her through language and knowledge.

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