4 décembre 2017
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Adèle Cassigneul, « Giving something to be seen: Virginia Woolf and photography », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.3949
Les articles regroupés ici s’attachent à montrer en quoi la photographie a modelé l’esthétique littéraire de Virginia Woolf, son rapport au langage et à la caractérisation ainsi que sa conception de la représentation littéraire et de l’écriture de vie. Woolf entretient un triple lien à la photographie : elle pratique l’art de la reproduction technique — prenant et développant ses clichés, confectionnant des albums —, tout une praxis enrichie par une tradition familiale et encouragée par la culture Kodak qui lui est contemporaine ; Woolf baigne dans une culture photographique qui embrasse à la fois les esthétiques du XIXe et XXe siècles et alimente ses réflexions théoriques et littéraires ; elle utilise également la photographie comme un outil rhétorique au sein des iconotextes qu’elles publie à la Hogarth Press. S’intéressant à la critique woolfienne sur la photographie, l’héritage de Julia Margaret Cameron, les liens complexes entre photographie et écriture biographique, et le style interruptif dans La Chambre de Jacob, les quatre contributions prolongent le travail pionnier de Maggie Humm et offrent de nouvelles perspectives sur les rapports compliqués que Woolf entretient avec la photo.