Écologies du plurivers et (dé)colonialité dans quelques fictions d’enquête environnementale du Sud global

Fiche du document

Date

17 août 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1647-0737

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Kei

Citer ce document

Anne-Laure Bonvalot, « Écologies du plurivers et (dé)colonialité dans quelques fictions d’enquête environnementale du Sud global », e-cadernos CES, ID : 10.4000/eces.4957


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans ce travail, on se propose d’étudier deux romans qui articulent un discours socio-environnemental non dualiste et décolonial. Il s’agira de comprendre les apports de la fiction contemporaine à une pensée du Sud global qui défend la nécessité de redéfinir les catégories de compréhension des communautés du plurivers, humaines et non humaines, et des territoires qu'elles habitent. Dans le cadre de la fiction littéraire, des dispositifs narratifs émergent qui, en plus de formuler un discours critique du régime de déprédation planétaire propre à l’Anthropocène, cherchent à mettre en scène des collectifs et des territorialités en lutte dans le Capitalocène mondialisé. À partir de la lecture de deux romans, Les transparents (2012), de l’écrivain angolais Ondjaki, et By the Rivers of Babylon (2017), du jamaïcain Kei Miller, on analysera certaines implications éthiques et esthétiques, mais aussi politiques et ontologiques, de cette écolittérature pour comprendre comment ces fictions d’enquête pré-apocalyptiques visibilisent et documentent des écologies et des ontologies menacées de disparition.

In this article, I propose to study two novels that articulate a non-dualist and decolonial socio-environmental discourse. The aim will be to understand the contributions of contemporary fiction to a way of thinking the global South that defends the need to redefine the categories for understanding the communities of the pluriverse, both human and non-human, and the territories they inhabit. Within the framework of literary fiction, narrative devices emerge that, in addition to formulating a critical discourse of the Anthropocene’s regime of planetary depredation, seek to stage collectives and struggling territorialities in the globalized Capitalocene. Based on the reading of two novels, Os transparentes (2012), by Angolan writer Ondjaki, and By the Rivers of Babylon (2017), by Jamaican Kei Miller, we will analyze particular ethical and aesthetic, as well as political and ontological, implications of this ecoliterature. The ultimate goal is to understand how these pre-apocalyptic investigative fictions visibilize and document ecologies and ontologies threatened with extinction.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en