Campus numérique : archéologie d’une initiative ministérielle

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7 juillet 2014

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enseignement supérieur NTIC politique publique action publique innovation éducation campus numérique télé-enseignement higher education NICT public policies public action education innovation digital campus distance learning


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Françoise Thibault, « Campus numérique : archéologie d’une initiative ministérielle », Études de communication, ID : 10.4000/edc.546


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Le lancement en 2000 du premier appel d’offres « Campus numérique » pour le développement de l’enseignement supérieur à distance en ligne s’inscrit dans la logique de tout un ensemble de discours. Initiés à partir du milieu des années 1990, ces discours annoncent, en lien avec le déploiement des réseaux de communication, l’explosion des « universités virtuelles » censées remplacer les universités traditionnelles. L’hypothèse de ce travail consiste à penser que seule l’analyse de l’action publique qui a débouché sur le programme « Campus numérique », peut permettre de dépasser la logique imposée par une chaîne discursive, plus productrice de récit que génératrice de compréhension du social. Croisant deux types de temporalités, celle de l’action politique (généralement courte) et celle des jeux et des reconfigurations d’acteurs (plus longue), l’auteur montre que la « raison technique » ne peut en aucun cas rendre compte de l’émergence d’une action politique pourtant très marquée par l’euphorie de « la toile ».

The launching in 2000 of the first « Digital Campus » invitation for tenders aimed at the development of on line higher education comes within the framework of a whole set of discourse. Generated in the mid-90s, this new rhetoric announces, in connection with the development of communication networks, the great boom of « virtual universities » supposed to take the place of traditional ones. This work rests upon the hypothesis that only the survey of public action, the outcome of which was the « Digital Campus » program, allows for the possibility of overcoming the logic imposed by a chain of discourse more likely to produce stories than to generate an understanding of the social background. By interconnecting two types of temporality, that of political action (generally short-term) and that of the interplay between the various actors (generally long-term), the author demonstrates that « technical rationality » will never be able to account for the rise of policies which were nevertheless strongly influenced by the so-called « web euphoria ».

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