12 novembre 2013
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Philippe Kaenel, « Féerique et macabre : l’art de Gustave Doré », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.212
Gustave Doré (1832-1883) est l’un des grands pourvoyeurs de visions du XIXe siècle. Dès les années 1850, il se donne pour objectif d’illustrer tous les classiques de la littérature occidentale, de la Bible à Edgar Allan Poe en passant par Dante, Cervantès, Perrault, La Fontaine, Tennyson, etc. Souvent associées au merveilleux, au monde des fées, à l’imaginaire, à la caricature, ses créations basculent fréquemment dans le macabre et le sanguinaire ainsi que le révèle sa fascination pour le thème de la Mort d’Orphée. En sculpture, La Parque et l’Amour, présentée au Salon de 1877, réunit Eros et Thanatos : une association qui se place au cœur de l’œuvre tardif d’un artiste à la fois hyperactif et mélancolique.