25 juin 2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2026
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2296-5084
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Serge Latouche, « La décroissance comme projet urbain et paysager », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.507
Pour comprendre l’approche urbaine et paysagiste de la décroissance, il importe d’abord de saisir comment la société de croissance engendre un désastre territorial, puis de voir les implications architecturales et urbanistiques du projet de la décroissance face à une crise de civilisation. Si la crise est politique, le remède doit l’être aussi. C’est la raison pour laquelle le projet de la décroissance passe nécessairement par une refondation du politique. La ville décroissante devrait être une ville à empreinte écologique réduite, entretenant un rapport étroit avec l’écosystème (une bio-région). La bio-région ou écorégion peut être définie comme une entité spatiale cohérente traduisant une réalité géographique, sociale et historique. Le mouvement des villes en transition est peut-être la forme de construction par le bas de ce qui se rapproche le plus d’une société de décroissance.