13 décembre 2013
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Philippe Kaenel, « Paris sans fin (1969) : Giacometti, la photographie et les « écrans » », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.581
Le 11 janvier 1966, Alberto Giacometti décède à l’hôpital de Coire. Trois ans plus tard paraît chez l’éditeur Tériade Paris sans fin, composé d’un texte de l’artiste intercalé dans une séquence de 149 lithographies, précédées d’un frontispice emblématique. Les visions narcissiques de la ville croquées par Giacometti entretiennent des relations complexes avec la photographie et le cinéma contemporains, à un moment de sa vie où la morbidité l’angoisse. Au même moment, au fil de divers entretiens, Giacometti dévoile son rêve : dominer sa vision et fixer un réel qui lui échappe.