Beyond Centre and Margin : (Self-)translation and the Eco-poetics of Space in Geetanjali Shree’s Mai

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28 novembre 2014

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orientalisme marges études postcoloniales


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Hennard Dutheil de la Rochère Martine et al., « Beyond Centre and Margin : (Self-)translation and the Eco-poetics of Space in Geetanjali Shree’s Mai », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.799


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Résumé En Fr

This article analyses the use of vegetal and organic tropes in Geetanjali Shree’s novel Mai in light of postcolonial translation studies and queer theory as an alternative to the fixed binaries and boundaries of East and West, self and other, that structure “ orientalist ” and patriarchal discourses alike. Written in the first person, the novel tentatively maps out a new space of enunciation as it relates the development and emancipation of a young woman through the complex relationship that binds her to her mother in a North-Indian middle-class family. However, this family circle or centre is an ever-evolving one as the postcolonial context in which these female identities are constructed provides new conceptualisations of agency as operating not only through speech but also through strategic silence. Flowering in-between English and Hindi these hybrid agencies force us to revise our critical maps so as to investigate and invest liminal locations in which subjectivities bend the lines of patriarchal structures and static geographies of power.

Croisant les concepts de traduction culturelle et une approche « queer » de l’identité, notre article propose une lecture de l’utilisation de tropes végétaux ou organiques dans le roman de Geetanjali Shree, Mai, comme critique de la logique binaire du centre et de la marge qui caractérise autant l’orientalisme que le système patriarcal. Ecrit à la première personne, le roman invente un nouvel espace d’énonciation en narrant l’enfance et la jeunesse d’une jeune femme et la constitution de son identité à travers la relation complexe qu’elle entretient avec sa mère, son milieu familial issu de la classe moyenne du Nord de l’Inde, et la société indienne contemporaine aux prises avec la globalisation. Toutefois, ce cercle ou centre est en constante évolution puisque le contexte postcolonial dans lequel ces identités féminines se situent nous amène à considérer d’autres modes d’intervention (agency) qui opèrent non seulement à travers la prise de parole mais aussi à travers l’usage stratégique du silence. Fleurissant entre l’anglais et le hindi, ces identités hybrides nous poussent à revoir nos cartographies critiques et à investiguer et investir des lieux liminaux dans lesquels des subjectivités traversent les frontières et transgressent les limites imposées par l’ordre patriarcal et les cartographies imposées par les centres de pouvoir.

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