Saintes corruptions. L’édification romanesque de Jean-Pierre Camus au miroir des adaptations d’Agathonphile (1621)

Fiche du document

Date

18 mai 2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2026

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2296-5084

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Barbara Selmeci-Castioni, « Saintes corruptions. L’édification romanesque de Jean-Pierre Camus au miroir des adaptations d’Agathonphile (1621) », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.913


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le roman hagiographique de Jean-Pierre Camus, Agathonphile ou les Martyrs siciliens (1621), décline sur près de huit cents pages le motif de la sainteté et, en contrepoint, celui de la condition déchue. Si les visées édifiantes sont évidentes, la question de la légitimité du recours à la fiction, qui se déploie précisément à la faveur de la corruption qui marque l’homme avant sa conversion, se pose de manière aiguë. Camus prend, comme l’on sait, grand soin à dissiper toute équivoque et, partant, à orienter l’acte de lecture. Il demeure que la séduction d’un lecteur peu disposé à la dévotion est étroitement liée à la représentation de la part sombre de l’humain, dont le roman camusien développe également généreusement les possibles. Les deux adaptations dramatiques de l’Agathonphile, Les Chastes Martirs (1650) de Marthe Cosnard et Agathonphile Martyr (1655) de Françoise Pascal, ainsi que l’abrégé du roman proposé par l’abbé Cusson sous le titre laïcisé d’Agathon et Tryphine. Histoire sicilienne (1712), reconduisent la tension inhérente entre fiction et apologétique ; le motif de la corruption permettra d’en mesurer plus spécifiquement les enjeux.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en