11 septembre 2019
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Stéphane Chaudier, « « Consentante », « concertante » et déconcertante » : les critères stylistiques de la valeur littéraire dans la production romanesque contemporaine », ELFe XX-XXI, ID : 10.4000/elfe.1080
Jusqu’où pratiquer, dans l’enseignement des lettres contemporaines, l’extension des œuvres à étudier ? Qu’inclure et que rejeter ? Peut-on définir ce qui fait la valeur littéraire d’une œuvre contemporaine ? En faisant un détour par la chanson, genre populaire pour qui se pose la question de la valeur, mais en restreignant l’enquête au cas du roman policier, cette étude reprend l’utile tripartition de Dominique Viart (littérature consentante ou commerciale, concertante ou déconcertante) en montrant que le critère clé du cliché (sa nature, sa fonction poétique et la distance du narrateur à son égard) permettent de classer les œuvres ; un enseignement renouvelé et étendu des lettres contemporaines se fonderait alors sur une étude contrastive des clichés et de leur usage romanesque. On échappe ainsi à la question de la valeur et du goût pour ne s’attacher qu’à la description et à l’interprétation d’un dispositif énonciatif et poétique.