Quelques œuvres de Véronique Ovaldé : de la feintise à la fiction et au-delà

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11 septembre 2019

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ELFe XX-XXI

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Béatrice Bloch, « Quelques œuvres de Véronique Ovaldé : de la feintise à la fiction et au-delà », ELFe XX-XXI, ID : 10.4000/elfe.1604


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L’article cherche à associer la réflexion sur le récit contemporain, qui a fait suite au Nouveau Roman et à son interdit de la voix narrative surplombante, avec les propos de la linguistique et les théorisations des narratologues. Les textes d’Annie Ernaux, visant le réel, et ceux de Véronique Ovaldé, qui relèvent de la fiction, partagent une commune représentation de la vie intérieure, qui ne la sépare pas de notations extérieures. Parallèlement, on suit la manière dont Sylvie Patron remet en cause la narratologie classique au profit d’une théorie de la narration « conventionnelle » (Käte Hamburger déjà, avait séparé la communication directe représentée en roman, qu’elle appelle « feintise », du mode de la « fiction », où le point de vue est multifocalisé et le centre vide, à subjectivité partagée comme le dit Ann Banfield).

This article tries and associates reflection about contemporary French fiction, after Nouveau Roman and its prohibition of the overwhelming narrative voice, with the theorizations of narratologues. Annie Ernaux’s texts, aiming at the reality, and those of Véronique Ovaldé, which are a matter of fiction, share a common representation of the internal life, which does not separate it from outside notations. At the same time, we follow the way Sylvie Patron questions classical narratology for the benefit of a theory of the « conventionality of fiction » —Käte Hamburger had already separated the direct communication represented in novel, which she calls " feintise ", from the "fictional mode", where the point of view is multifocalized and based on an empty center, characterized by shared subjectivity, as Ann Banfield puts it —.

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