16 octobre 2021
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Marie Hartmann, « Les réserves critiques de Claude Simon », ELFe XX-XXI, ID : 10.4000/elfe.3034
Même s’il a disposé d’une carte du parti, Claude Simon n’a jamais été réellement convaincu par le communisme. Au fil du temps, la distance s’est creusée comme le montrent les mises en causes des principaux dirigeants russes puis soviétiques. En se focalisant sur le traitement de ces personnalités, dans L’Invitation et dans Le Jardin des Plantes, l’article souligne que la critique politique, telle que la pratique Claude Simon dans ce dernier roman, est essentiellement indirecte. Elle utilise l’ironie, elle procède par rapprochements inattendus, elle reprend des procédés poétiques comme l’oxymore et l’antinomie. Elle se déploie grâce à la présentation de figures féminines qui illustrent la résistance aux proscriptions idéologiques ou morales.