L’archive comme discours. Le laboratoire « Révolution française »

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5 décembre 2019

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Sophie Wahnich, « L’archive comme discours. Le laboratoire « Révolution française » », Écrire l’histoire, ID : 10.4000/elh.1826


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L’histoire de la Révolution française a constitué un laboratoire fondamental de la réflexion historienne et philosophique sur la place du langage dans le travail de l’historien.Laboratoire en effet, car c’est un lieu qui a été celui de nombreuses expérimentations quant à cette question d’importance, en particulier dans la tradition marxiste, qui interroge non seulement le langage comme tel, mais l’idéologie dont il témoigne et qu’il véhicule. Or cette question des idéologies a été au cœur du débat épistémologique des années 1960 et 1970, quand l’objectif d’une dés-idéologisation des sciences humaines a conduit à opposer science et mythe, savoir et politique. Si pour écrire l’histoire de la Révolution, il ne s’agit plus d’annoncer ses couleurs (politiques) d’historien engagé, mais ses « concepts » (scientifiques) d’historien professionnel, il convient de comprendre ce qui s’y gagne et s’y perd pour l’écriture de l’histoire de la Révolution française. Cet article cherche à comprendre comment ces questions croisent alors l’enjeu épistémologique de l’analyse de discours.

The history of the French Revolution has been a crucial laboratory for historical and philosophical reflection on the role language plays in the work of historians.A laboratory indeed, for it has been the site of much experimentation in relation to this important question, particularly in the Marxist tradition which interrogates not only language as such but also the ideology that fashions it and speaks through it. The question of ideology was at the heart of epistemological debates in the 1960s and 1970s, when the goal of removing ideology from the social sciences led to oppositions between science and myth, and between knowledge and politics. It is important to identify what is lost and gained when historians of the French Revolution no longer declare their political positions as committed historians but rather the scientific “concepts” they call upon as professional historians. This article seeks to understand how these questions interact with the epistemological stakes at play in discourse analysis.

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