Passé glorieux contre mémoire interdite : deux cinémas algériens antagonistes

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12 décembre 2019

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Après s’être effondré dans les années 1990, le cinéma algérien refait surface sur la scène internationale depuis la fin de la guerre civile (1992-2003). La reprise de la production à partir de 2005 a vu émerger deux cinémas algériens antagonistes en concurrence pour l’écriture de l’histoire nationale. D’un côté, un cinéma de propagande nationaliste, généreusement financé par l’État, réinvestit le passé glorieux de la guerre d’indépendance (1954-1962), afin de mieux occulter les horreurs de la « décennie noire ». De l’autre, un cinéma d’auteur, financé par l’étranger et ancré dans le temps présent, prend en charge la mémoire douloureuse de la guerre civile et donne à voir la déchirure d’une société algérienne contemporaine en état de sidération.

After collapsing in the 1990s, Algerian cinema made a come back on the international scene after the end of the civil war (1992-2003). Since 2005, two antagonistic forms of cinema have emerged, each competing to establish the dominant narrative of Algeria’s national history. On the one hand, well-financed state-funded propaganda reclaims the glorious past of the Algerian War of Independence (1954-1962), in order to better cover up the horrors of the “black decade”. On the other, an independent cinema, internationally financed and rooted in the present, tackles the painful memories of the civil war and represents the profound divisions in a contemporary Algerian society still in a state of shock.

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