Social relations between the Christian communities of Alexandria: Re-examining social boundaries in times of decline

Résumé En Fr

Between the late 19th and mid-20th centuries, Alexandria was known as a multicultural hub and a vibrant port in the Southern Mediterranean, and was home to a number of foreign communities, each with its own cultural institutions, schools, and places of worship. Since the Egyptian revolution of 1952 and the Suez War of 1956, most of these communities have seen a dramatic decline in local numbers, and the city of Alexandria has gone through dramatic social changes. This article will focus on the remnants of cosmopolitan Alexandria and the small church communities that struggle to maintain a local existence in the city. I will look at some of the ways in which members of these communities have adjusted to present-day realities and sought ways to maintain a sustainable presence in the city. In particular, I will reexamine how social relations are structured along ethnic and sectarian divides in Alexandria’s Christian communities.

Entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècles, Alexandrie était connue comme un hub multiculturel et un port dynamique au sud de la Méditerranée, mais aussi comme un foyer pour de nombreuses communautés étrangères, chacune avec ses propres institutions, ses écoles et ses lieux de culte. Depuis la révolution égyptienne de 1952 et la guerre de Suez en 1956, la plupart de ces communautés ont connu un déclin démographique dramatique et la ville d’Alexandrie a subi des bouleversements sociaux. Cet article se focalise sur les vestiges de l’Alexandrie cosmopolite et sur les petites communautés chrétiennes qui luttent pour continuer d’y exister. Je m’intéresserai aux moyens déployés par ces membres pour s’adapter aux réalités actuelles et pour maintenir une présence durable dans la ville. Je verrai plus particulièrement comment les relations sociales au sein des communautés chrétiennes d’Alexandrie sont marquées par des divisions ethniques et confessionnelles.