15 juin 2020
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Richard Schofield, « British bordering practices in the Middle East before Sykes-Picot: giving an edge to zones », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.4279
L’importance du système territorial mis en place par les accords Skyes-Picot dans les territoires mandataires a été à la fois exagérée et mal cernée lors de la célébration du centenaire l’an passé. Cet article évoque l’héritage des pratiques de frontiérisation au Moyen-Orient avant la Première Guerre mondiale, en arguant que son importance ne devrait pas être sous-estimée. Il montre que les gouvernements de Grande-Bretagne et des Indes ont commencé à penser en termes de lignes et de zones terrestres et maritimes au cours du XIXe siècle. Face à une contestation ottomane croissante aux trois coins de l’Arabie à la fin du XIXe siècle, le besoin de définir les limites des zones spatiales est devenu de plus en plus pressant. Cet article traitera surtout de deux extrémités de l’Arabie : le Koweït et le Yémen.