Le nom chrétien sous la plume d’hommes de religion musulmans égyptiens

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6 mai 2020

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Dominique Avon, « Le nom chrétien sous la plume d’hommes de religion musulmans égyptiens », Les Cahiers d’EMAM, ID : 10.4000/emam.2669


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Dans un contexte de sécularisation du droit provoquée par l’influence de l’Europe, puis par la domination coloniale britannique, les ‘ulamā’ égyptiens ont perpétué une représentation méprisante des chrétiens et maintenu la justification d’un rapport d’inégalité, en particulier dans le domaine conjugal. Après l’indépendance, ils ont fait valoir le modèle d’un régime islamique intégral comme idéal à atteindre. Les crispations au sein des deux communautés ont suscité des violences croissantes, face auxquelles les autorités religieuses n’ont pu que lancer des appels à l’unité nationale. La situation des années 2010 est marquée par une impasse, puisque le principe de « citoyenneté pour tous les Égyptiens » reste fondé sur des inégalités de droit et de fait, fondées sur la référence religieuse.

In the framework of a legal secularization based on the European influence and, later, on the British colonial domination, the Egyptian ‘ulamā’ kept teaching a scornful outlook about Christians and kept also defending inequalities, especially about marital and parental issues. After the independence, they promoted an Islamic regime – in which nothing is free from religion rules – as an idealistic goal. Tension between the two communities triggered increasing violence, and the religious authorities couldn’t do anything but a call to national unity. What is happening during the 2010s is a dead end, as long as the principle of “citizenship for all Egyptians” is still based on factual and legal inequalities depending on a religious reference.

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