1 mars 2019
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Geoffrey Barstow, « On the moral standing of animals in Tibetan Buddhism », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, ID : 10.4000/emscat.3865
Comme les autres traditions bouddhiques, le bouddhisme tibétain reconnaît que, parce que les animaux sont des êtres sensibles, ils ont un certain sens moral, ce qui signifie que les humains doivent tenir compte de leurs besoins et de leurs préoccupations pour décider de ce qu’il faut faire dans une situation donnée. Dans cet article, je ne cherche pas à déterminer si les animaux ont un sens moral, mais plutôt si ce sens moral est minimal (ce qui signifie que les préoccupations des animaux sont bien en-deçà des préoccupations humaines) ou maximal (animaux et humains ont une égale importance). À travers une analyse des sources textuelles bouddhiques tibétaines, je soutiens que si cette tradition place les humains au-dessus des animaux, elle confère néanmoins à ces derniers un statut moral relativement élevé et, par conséquent, l'impact des actions humaines sur les animaux doit être pris au sérieux.