Next stop, Nirvana. When Tibetan pilgrims turn into leisure seekers

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9 décembre 2020

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Lucia Galli, « Next stop, Nirvana. When Tibetan pilgrims turn into leisure seekers », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, ID : 10.4000/emscat.4697


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Résumé En Fr

This paper discusses the emergence of a modern pilgrimage industry in India as depicted in the autobiographical accounts of Khatag Dzamyag, a 20th-century Khampa trader. The propagandistic activities of modern pan-Buddhist societies, together with the re-opening of ancient sites of Indian Buddhism, contributed to revitalising the concept of India as a “holy land” among Tibetan pilgrims, for most of whom a journey to the Middle Ganges region represented the first encounter with modernity; trains, motorcars, and boats were wonders to be thoroughly enjoyed and appreciated. Leisure appears to be a crucial component in the development of forms of spiritual tourism; the 19th and 20th centuries marked, in their own way, a “leisure revolution” in global terms. Following Dzamyag’s narrative, I will elucidate how new forms of “spiritual tourism”, created and fostered by pan-Buddhist movements like the Maha Bodhi Society, contributed to transforming the experience of pilgrimage into a growing commercialisation of leisure, especially for the representatives of the highest strata of Tibetan society, who had the necessary resources to finance their leisure activities.

Cet article traite de l’émergence d’une industrie du pèlerinage moderne en Inde, telle qu’elle est décrite dans les récits autobiographiques de Khatag Dzamyag, un marchand Khampa du xxe siècle. Les activités de propagande des sociétés pan-bouddhistes modernes, ainsi que la réouverture des sites anciens de l’Inde bouddhiste, ont contribué à revitaliser le concept de l’Inde en tant que « terre sainte » parmi les pèlerins tibétains. Pour la plupart, un voyage dans la région de la plaine indo-gangétique représentait une première rencontre avec la modernité ; trains, voitures automobiles et bateaux exerçaient sur eux une fascination particulière et étaient très appréciés. En outre, les loisirs semblent être une composante cruciale du développement d’une forme de tourisme spirituel; les xixe et xxe siècles ont marqué, à leur manière, une « révolution du loisir » à l’échelle mondiale. Faisant suite au récit de Dzamyag, je vais montrer comment les nouvelles formes du « tourisme spirituel », créées et encouragées par des mouvements pan-bouddhistes tels que la Maha Bodhi Society, ont contribué à transformer l’expérience du pèlerinage en une commercialisation croissante des loisirs, en particulier pour les représentants des strates les plus élevées de la société tibétaine qui disposaient des ressources nécessaires pour financer leurs activités récréatives.

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