29 avril 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-7340
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2552-0741
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Francine Ulrich Awounang Sonkeng et al., « Le tissu « ndop ». Un processus de fabrication entre tradition et modernité, dans l’Ouest Cameroun », e-Phaïstos, ID : 10.4000/ephaistos.7739
Étoffe la plus emblématique du pays Grassfields, le ndop, riche en symbole et en histoire, fait partie de la culture bamiléké. Très utilisé dans les sociétés secrètes et lors cérémonies rituelles, ce tissu reste l’un des symboles de la structure sociale bamiléké et bamoum. Il est le reflet d’une tradition textile perpétuée depuis des générations. Cependant, sa fabrication et son usage ont subi une certaine libéralisation, altérant ainsi l’essence même d’un des symboles culturels d’un peuple. Quelles sont les mutations survenues dans la chaine opératoire de fabrication du tissu ndop et comment ont-elles impacté sur sa perception et son usage ? L’analyse de différentes sources permet d’affirmer que le ndop, tissu originaire du Nord-Cameroun, était tissée avec des matériaux traditionnels. Ce tissu est porteur d’une charge historique, sociale et culturelle qu’il importe de valoriser. Cependant la production industrielle a fortement détérioré sa qualité et sa symbolique.