‘Telling Objects’ – Miniatures as an Interactive Medium in Eighteenth-Century Female European Court Portraits

Fiche du document

Date

23 avril 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

portrait miniature femmes royauté XVIIIe siècle présents de cour culture matérielle portrait miniature women royalty eighteenth century courtly gift-giving material culture


Citer ce document

Karin Schrader, « ‘Telling Objects’ – Miniatures as an Interactive Medium in Eighteenth-Century Female European Court Portraits », Études Épistémè, ID : 10.4000/episteme.5399


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Miniatures were a popular medium of early modern material court culture and representation, symbolising social, dynastic or political affiliation while, at the same time, evoking a special bond between wearer and object. They were used as diplomatic gifts, as commemorative tokens of highly emotional events such as births, marriages and deaths, as substitutes for absent or deceased persons as well as proxy in marriage negotiations and betrothal ceremonies. By integrating these small objects – as a picture in a picture – into large-scale portraits, they were directly contextualised with the sitter, publicly conveying personal or political messages, thus becoming interactive telling objects. Set in sumptuous jewellery, as pendants, brooches or bracelets, they were worn as symbols of luxury and status as well as badges of sentiment, loyalty or propaganda. As objects of virtue, like souvenirs or snuffboxes, they were shown and perceived as items of economic, material and symbolic value but could also operate as hidden clues or dynastic emblems. In addition, the allusion to their origins as gifts or heirlooms, i.e. to the process of giving and receiving, as well as the open display of wearing, handling or regarding not only constituted a relation between sitter and object but also implemented a narrative structure. This essay would like to open the discourse on this specific interactive potential of miniatures by analysing different modes of display and context based on selected eighteenth-century female European court portraits.

La miniature connut un réel succès dans la culture matérielle de cour et les représentations produites au long de la première modernité. Elle symbolisait les liens sociaux, dynastiques ou politiques tout en évoquant un lien particulier entre l’objet et celui ou celle qui l’arborait. Utilisée comme cadeau diplomatique, ou bien encore comme gage ou souvenir de moments marquants tels que naissances, mariages ou décès, elle se substituait parfois à la personne réelle lorsque celle-ci n’était pas ou plus là ou bien dans le cadre de négociations autours de mariages ou de fiançailles à venir. Lorsqu’elle est intégrée à des tableaux plus grands, comme image dans l’image, elle entre en résonnance avec le modèle et permet l’expression de messages personnels ou politiques, devenant dès lors un objet signifiant et révélateur. Enfermée dans de luxueux bijoux - pendentifs, broches ou bracelets – la miniature se portait comme signe extérieur de statut social ou bien encore comme témoignage d’un sentiment, de loyauté ou de propagande. Elle pouvait aussi être perçue comme porteuse de valeur économique, matérielle ou symbolique, ou bien ne livrer que de mystérieux indices ou mettre en scène des emblèmes dynastiques. En tant qu’objet que l’on donne et que l’on reçoit, que l’on porte et que l’on manipule, elle donne aussi à voir une structure narrative sous-jacente dans le tableau. Le présent article se propose de se pencher sur ces multiples aspects à travers une analyse de portraits de femmes produits en Europe au XVIIIe siècle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en