La lecture hygiénique : formes narratives et épistolarité dans la médecine des Lumières

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February 11, 2016

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Abstract Fr En

Au XVIIIe siècle, on considère que les romans exercent une influence (généralement négative) sur la santé mentale et physique des lecteurs. Or, loin de condamner unanimement le roman, certains médecins de l’époque intègrent ses modes de narration dans leurs traités, dans le but d’exercer un effet prophylactique ou thérapeutique sur leurs propres lecteurs. Cet article 1) évoque le contexte à la faveur duquel un usage thérapeutique du texte est apparu possible au XVIIIe siècle ; 2) à partir de l’exemple de la lutte médicale contre la masturbation, il porte attention aux différents moyens stylistiques ou rhétoriques employés par les médecins pour faire effet sur leurs lecteurs ; 3) il conclut sur un double effort de narrativisation et de vulgarisation de l’écriture médicale de cette époque.

In the 18th century, novels were considered to have an impact on the readers’ mental and physical health (generally in a negative way). Yet all physicians did not condemn novels. Some even borrowed novels’ narrative forms in order to stimulate either a prophylactic or a therapeutic impression on their readers. This article: 1. aims to explain why « hygienic reading » was envisaged in the 18th century; 2. shows precisely which narrative strategies were used in medical treatises about masturbation; 3. concludes by highlighting narrativisation and popularization as two important features of eighteenth century medical writing.

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