Masculin pluriel

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28 mai 2013

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Alice Aterianus-Owanga et al., « Masculin pluriel », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.14455


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Résumé 0

Souvent considérée comme allant de soi, et parent pauvre des études sur le genre en Afrique, la masculinité se fabrique et s’exprime de manière à la fois perpétuelle et peu visible, dans l’opacité du quotidien. Les contributions réunies dans ce numéro en décèlent les formes ordinaires ou plus spectaculaires et analysent la façon dont se construisent les rôles et les statuts qui lui sont associés. À l’inverse d’une idée répandue, les hommes ne détiennent ni naturellement ni uniformément une position dominante à l’égard des femmes. Le pouvoir est inégalement réparti à l’intérieur même du groupe des hommes, selon par exemple le statut social ou la place dans la structure de parenté ; le facteur générationnel en particulier joue un rôle déterminant dans la définition du genre. Cette logique apparaît aussi au travers des violences masculines, dont les hommes sont non seulement les auteurs mais aussi souvent ceux contre lesquels elles s’exercent. De plus, les identités de genre ne sauraient se réduire au modèle binaire masculin/féminin : des représentations oscillant entre catégories apparentées au féminin et figures masculines inachevées caractérisent certains hommes, considérés comme n’en étant pas tout à fait ; il en va de même pour les femmes qui parfois sont estimées ou s’estiment « masculines ». Si la construction du masculin s’effectue en grande partie en relation avec le féminin, elle est aussi redevable d’une pluralité de figures et de principes de division au sein même du groupe des hommes. Bien qu’une forme dominante cherche souvent à s’imposer comme la seule légitime, le réalisme empirique des études réunies dans ce numéro montre qu’elle n’y parvient pas toujours.

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