Africa and Avant-Garde Anthropology

Fiche du document

Date

20 décembre 2016

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0008-0055

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5353

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Michael Janis, « Africa and Avant-Garde Anthropology », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.15307


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

RÉSUMÉAfrique et avant-gardisme anthropologique. La psychoanalyse de l'exotisme.L'Afrique altère profondément la culture, l'art et l'anthropologie moderniste du vingtième siècle, laissant une impression qui n'est nulle part mieux décrite — enregistrée dans la portée de sa complexité psychologique et philosophique — que dans les écrits de Michel Leiris. Connu en tant qu'anthropologiste, avec des titres à succès tels que L'Afrique fantôme (1934) et La Possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar (1958), il est encore plus connu pour son autobiographie idiosyncratique La Règle du jeu (1955). Leiris a eu une longue carrière, d'une vie en marge du dada ïsme et du surréalisme en tant que jeune homme cherchant à s'évader de la société bourgeoise par le « négrisme » et le primitivisme, à ses écrits méditatifs sur la culture africaine en tant qu'ethnographe au Musée de l'Homme. Son ethnographie avant-gardiste, évoquant la transition entre l'époque coloniale et l'époque postcoloniale, renforce sa position de critique du colonialisme et de chroniqueur de la culture africaine du Mali à l'Éthiopie. Lire son œuvre soulève des questions-clés sur la métaphysique de l'exotisme dans l'étendue de la relation entre le soi et l'autre. Pendant que son autobiographie exotise le soi, son anthropologie de la culture africaine dé-exotise l'autre, toujours en contemplant la subtilité ontologique de l'expérience interculturelle.

Africa profoundly alters modernist culture, art, and anthropology in the twentieth century, leaving an impression that is nowhere better described—registered in the breadth of its psychological and philosophical complexity—than in the writings of Michel Leiris.   As an anthropologist, with well-known titles such as L'Afrique fantôme (1934) and La Possession et ses aspects théâtraux chez les Éthiopiens de Gondar (1958), who is perhaps still better known for his idiosyncratic autobiography La Règle du jeu (1955), Leiris has a long career, from life on the fringe of Dada and Surrealism as a young man seeking escape from bourgeois society in négrisme and primitivism to thoughtful writings on African culture as an ethnographer with the Musée de l'Homme.   His avant-garde ethnography marks the transition from the colonial to the postcolonial, securing his place as a critic of colonialism and as chronicler of African culture from Mali to Ethiopia.   Reading Michel Leiris gives rise to pivotal questions on the metaphysics of the exotic, in the expanded sense of the relation between self and other.   If Leiris's autobiography exoticizes the self, his anthropology of African cultures de-exoticizes the other, while always contemplating the ontological subtlety of crosscultural experience.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en