20 décembre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0008-0055
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5353
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Sarah Fila-Bakabadio, « “Pick Your Afro Daddy” », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.17888
Au début des années 1990, est apparue la néo-soul, définie comme un style/genre « postsoul » dont les principaux artistes (Erykah Badu, Amel Larrieux, D’Angelo ou Jill Scott) rappelaient les slows langoureux de Marvin Gaye autant que le funk de Stevie Wonder. Alors que dans les années 1970, la soul servait à affirmer l’identité noire et à maximiser la différence ethnique (Gilroy 2000 : 252) dans le tumulte social et politique des États-Unis, la néo-soul incarne aujourd’hui l’effort des Africains-Américains de se connecter à un espace plus grand : un monde afro-descendant communément appelé la diaspora africaine. Cet article explore comment les sons, les rythmes et les paroles de la néo-soul reflètent une esthétique globale « afro » qui souligne une appartenance diasporique plus qu’une identité noire et africaine-américaine.