Les Schwarz-Bart en Allemagne : sur quelques illustrations de couverture des traductions en allemand

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18 décembre 2019

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Kathleen Gyssels, « Les Schwarz-Bart en Allemagne : sur quelques illustrations de couverture des traductions en allemand », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.15358


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Les romans d’André et de Simone Schwarz-Bart ont été bien traduits et par les meilleurs traducteurs. Que ce soit les romans d’André (La Mulâtresse Solitude étant traduit par Ralph Mannheim, L’Étoile du matin par Julie Rose, deux experts que nous suivons depuis de longues années) ou encore Le Dernier des Justes (Stephen Becker) pour l’anglais, ou Ti Jean L’Horizon et Pluie et vent tous deux traduits par Barbara Bray (la compagne de Samuel Beckett dont on attend toujours la biographie qui nous élucidera sur le rapport de Beckett avec notre auteur, tous deux ayant fréquenté le Moulin d’Andé, Gyssels sous presse dans Il Tolomeo), les romans ont bénéficié aussi d’un éclat outre-Rhin. Partant des couvertures choisies pour les traductions dans la langue de Goethe et de leurs quatrièmes de couverture, je me penche ici sur des glissements se produisant tant au niveau du contenu que du profil des auteurs. Le plus grand « défaut » qu’on ait pu trouver est cependant une traduction en norvégien, illustré par ce qui passe pour une caricature antisémite. C’est en nous interrogeant sur l’élément paratextuel de la maquette et du texte promotionnel l’accompagnant que j’appelle à la vigilance pour la [ré-]édition, voire l’édition et la gestion des romans et des inédits schwarz-bartiens.

The novels by André and Simone Schwarz-Bart have been well translated and by the best translators. Whether it be André's novels (La Mulâtresse Solitude being translated by Ralph Mannheim, L'Étoile du matin by Julie Rose, two experts whom we have been following for many years) or Le Dernier des Justes (Stephen Becker) for the English, or Ti Jean L'Horizon and Pluie et vent both translated by Barbara Bray (the companion of Samuel Beckett whose biography is still awaited to shed light on Beckett's relationship with our authors, both having visited the Moulin d'Andé, Gyssels in press in Il Tolomeo), the novels also benefited from a German touch. Starting from the covers chosen for the German translations, I look at the shifts occurring both in terms of content and profile of the authors. The biggest "flaw" we could find, however, is a Norwegian translation, strangely illustrated by what passes for an anti-Semitic caricature. It is by examining these paratextual elements and the promotional texts accompanying it that a call for vigilance for the [re-]editions, the management and decisions whether and how to release unpublished schwarz- bart’s files are raised.

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