26 juin 2014
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Aurélie Gendrat-Claudel, « « Dès le commencement ils furent une race noble et forte ». Généalogies et métamorphoses des Centaures dans la littérature italienne », Cahiers d’études romanes, ID : 10.4000/etudesromanes.4030
Il est difficile de parler de « mythe » à propos du Centaure, dans la mesure où cette figure monstrueuse correspond, dans les textes antiques, à une race, dont seuls quelques représentants (Chiron, Pholos, Nessos…) se sont distingués, en bien ou en mal. Ce n’est donc pas une histoire que les textes italiens examinés ici reprennent, mais une image – double et hybride – qui cache un questionnement tantôt philosophique, tantôt politique sur la nature de l’homme. L’étude, dont le point d’aboutissement historique et problématique est la nouvelle de Primo Levi intitulée Quaestio de Centauris, se propose de relier entre eux les différentes figures d’une galerie italienne de Centaures « programmatiques » dont l’apparition à certains moments historiques a valeur de synthèse d’une saison de la culture ou de la poétique d’un auteur.