18 octobre 2017
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D’Aquino Patrick et al., « Formaliser ou sécuriser les droits locaux sur la terre ? », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.11590
La notion de droits fonciers recouvre des réalités bien différentes selon l’interlocuteur et le contexte, en particulier dans les situations au Sud marquées par une appréhension du foncier bien différente des conceptions occidentales. Cet article montre qu’il ne peut y avoir de traduction objective de ces droits et que, selon la facette (anthropologique, économique et environnementale) que l’on privilégie, la nature des droits qui seront reconnus diffèrera. La démonstration s’appuie sur les mécanismes de formalisation de droits mis en œuvre dans la partie sénégalaise de la vallée du Sénégal durant les deux dernières décennies. Elle y argumente que l’option pour la reconnaissance des formes locales de régulation (cf. la facette anthropologique) plutôt que des droits conduit à envisager de nouvelles formes de gouvernance des ressources naturelles qui ne soit pas basée sur une relation personnalisée d’appropriation, mais plutôt sur une responsabilisation accrue de la société sur la préservation à long terme de son environnement.