21 décembre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2182
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-537X
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Vincent Romani, « Quelques réflexions à propos des processus coercitifs dans les Territoires occupés », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.8142
À partir d’une ethnologie d’universitaires palestiniens des Territoires occupés, cet article se propose de rendre compte de certaines dimensions, peu évoquées, de la violence à l’œuvre dans cet espace. Nous pensons qu’aux lieux et moments de violence les plus immédiats correspondent des logiques médiates d’expérience de la violence par les acteurs. Cette mise en relation de l’expérience quotidienne des individus avec les dispositifs de contrainte permet de saisir la portée sociale des phénomènes coercitifs en évitant les registres réducteurs de la victimisation, de l’héroïsme ou bien de l’institutionnalisme dépersonnalisé. L’analyse de l’enfermement spatial renvoie ainsi à une logique d’enfermement chronologique, où différentes temporalités – individuelles et collectives, passées et présentes – s’entrechoquent.