2 janvier 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2425-1593
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
D’Amico Silvia, « Lire les classiques à la Renaissance entre l’Italie et la France : quelques notes sur Homère », Corpus Eve, ID : 10.4000/eve.1248
Les traductions latines de l’Iliade et de l’Odyssée visent à réaliser le rêve humaniste de lire Homère en hexamètres virgiliens, ce qui oriente d’une manière décisive la réception d’Homère à la Renaissance. Les traductions italiennes, notamment celle de Lodovico Dolce, reflètent en revanche les choix des éditeurs qui calquent les traductions des classiques sur les éditions à succès du Roland furieux. L’analyse de quelque passage de l’Ulisse de Lodovico Dolce montre à quel point le style de l’Arioste peut modifier le texte d’Homère. Les premiers traducteurs français, n’ayant pas de modèles imposants en langue vernaculaire, traduisent Homère avec plus de fidélité, mais restent encore à évaluer les interférences réciproques entre les poètes épiques du XVIe siècle et les traducteurs d’Homère.