31 octobre 2020
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Juliette Souperbie, « Réflexions autour de la notion de vraisemblance dans l’art du portrait royal à la Renaissance : l’exemple des représentations du souverain Henri IV », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.10026
Les portraits de personnages illustres, bien qu’ils aient acquis avec le temps l’aura de documents historiques voire d’archives authentiques, restent des créations pensées qui ne donnent à voir qu’une part de vérité. La vocation d’un portrait politique a toujours été de véhiculer des messages valorisants. Devenu à la Renaissance un puissant outil de communication, celui-ci associait subtilement des éléments réels à des stratégies de représentation exaltant les vertus des souverains. Henri IV, en tant que roi qui rencontra d’immenses difficultés à asseoir son pouvoir, sut néanmoins utiliser son image pour répondre aux contestations et légitimer sa place sur le trône de France. Dans le cadre de cet article, nous ferons dialoguer l’historiographie existante sur les portraits royaux de la Renaissance avec une analyse iconographique de portraits d’Henri IV créés entre 1600 et 1610 afin de nous interroger sur les limites de l’authentique dans l’étude de ce type de représentations.