L’inapplicable interdiction des nations étudiantes à Toulouse (xvie‑ xviie siècle)

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4 novembre 2019

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Patrick Ferté, « L’inapplicable interdiction des nations étudiantes à Toulouse (xvie‑ xviie siècle) », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.6601


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Après avoir défini ces fraternités qu’on appelle les « nations étudiantes », l’auteur montre comment à Toulouse ces organisations paralégales assumaient une sociabilité violente, semant les pires désordres dans la ville. Interdites en 1530 par le parlement et les capitouls, au grand dam d’Étienne Dolet qui s’en fit le défenseur au nom de la liberté d’association et de l’amitié, elles résistèrent pourtant encore près d’un siècle, s’affichant au grand jour avec la complicité des professeurs et même le double jeu du parlement qui d’un côté rappelait leur interdiction mais empêchait souvent les capitouls et les soldats du guet de réprimer leurs méfaits et de punir les meneurs.

After defining these fraternities known as « student nations », the author shows how, in Toulouse, these paralegal organizations assumed a violent mode of sociability, sowing the worst disorders in the city. Forbidden in 1530 by the Parliament and the municipality, to the despair of Étienne Dolet who set himself up as an advocate of the right of freedom of Association and friendship, they resisted for nearly a century, displaying themselves publicly, thanks to the complicity of professors and even the double play of Parliament which, on the one hand, recalled the ban but simultaneously prevented the capitouls and the watchmen from suppressing their wrongdoing and punishing the ringleader.

Después de definir aquellas fraternidades llamadas "naciones estudiantiles", el autor muestra cómo en Toulouse estas organizaciones paralegales asumieron una sociabilidad violenta, ocasionando grandes trastornos en la ciudad. Al verlas prohibidas en 1530 por el Parlamento y los « capitouls », Étienne Dolet las defendió en nombre de la libertad de asociación y de la amistad. Todavía resistieron casi un siglo, exhibiéndose públicamente con la complicidad de profesores e incluso el doble juego del Parlamento que, por un lado, recordó su prohibición, pero simultáneamente impidió que los « capitouls » y los vigilantes reprimieran sus acciones y castigaran a los dirigentes.

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