Marinesque (Loupian, Hérault) : un relais routier sur la voie Domitienne

Fiche du document

Date

4 décembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Gallia

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Sujets proches Fr

Site

Citer ce document

Iouri Bermond et al., « Marinesque (Loupian, Hérault) : un relais routier sur la voie Domitienne », Gallia, ID : 10.4000/gallia.457


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Au passage d’un modeste cours d’eau intermittent, le Marinesque, les fouilles conduites depuis 2004 ont permis de dégager un long tronçon de la voie Domitienne ainsi qu’un ponceau permettant le franchissement du ruisseau. Les bâtiments mis au jour sur chaque rive appartiennent à un établissement en activité au ier s. av. J.‑C. Une fonction de relais routier s’impose par la localisation en bordure de voie et quelques aménagements significatifs comme de multiples foyers culinaires. La composition originale des mobiliers vient confirmer une telle interprétation, avec une très forte représentation du service de la table, en particulier de la boisson, et un nombre de monnaies de Gaule non méditerranéenne plus élevé que dans la plupart des sites régionaux. La création du site, dans le second quart du ier s. av. J.‑C., pourrait être mis au compte d’une initiative indigène, en marge des terroirs exploités depuis l’âge du Fer et profitant de la dynamique apportée par la voie publique. Les effets des crues répétées du cours d’eau comme l’affirmation de nouvelles formes de propriété du sol, dont une borne découverte sur le site livre un témoignage d’ordre juridique, ont certainement conduit à l’abandon du site au début du Haut-Empire.

Excavations conducted since 2004 alongside the Marinesque, a small intermittent river, have uncovered a long stretch of the Via Domitia as well as a small bridge-like structure. Buildings uncovered on both banks of the river were part of a complex in operation in the 1st century BC. They were most likely relay stations given their proximity to the road and the existence of certain facilities such as cooking areas. This hypothesis is confirmed by the specific configuration of objects found, with a significant quantity of tableware (especially drinking vessels), and greater quantities of non-Mediterranean Gallic coinage than found in most regional sites. The construction of the site, in the second quarter of the 1st century BC, could be considered a local initiative on the outskirts of lands that had been cultivated since the Iron Age in order to take advantage of its proximity to a public road. The repeated flooding of the river and the development of new forms of land ownership – legal evidence of which was discovered in the form of a boundary marker – most likely led to the site being abandoned at the beginning of the Early Empire.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en