Les coquilles marines de la nécropole mésolithique de La Vergne (Saint-Jean-d’Angély, Charente-Maritime, France) : de leur collecte à la mise en scène des corps humains

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2 juillet 2021

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Mésolithique parure coquilles cimetière sépulture Mesolithic ornament shell graveyard burial


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Luc Laporte et al., « Les coquilles marines de la nécropole mésolithique de La Vergne (Saint-Jean-d’Angély, Charente-Maritime, France) : de leur collecte à la mise en scène des corps humains », Gallia Préhistoire, ID : 10.4000/galliap.2160


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Les sépultures mésolithiques de La Vergne ont livré 3 297 coquilles, pour la plupart d’origine marine et recueillies échouées sur un estran alors situé à moins de 30 kilomètres. La plupart des coquilles sont percées, par le biais d'une action anthropique lorsque la nature n'avait pas déjà fait son œuvre. Leurs traces d'usures, comme la place de chacune de ces coquilles dans les trois principales sépultures, permettent de restituer nombre d'objets en matière périssable qui ont participé à la mise en scène des funérailles, ainsi que quelques éléments de parure corporelle. Après avoir décrit à la fois, la recherche des coquilles sur la grève, leur utilisation et leur dépôt avec les dépouilles, le caractère exceptionnel de cette découverte est ensuite discuté dans un cadre plus large, sur le plan géographique à l'échelle de l'Europe occidentale, et sur le plan chronologique en les comparant localement à quelques tombes des tout premiers agriculteurs de la région qui ont livré de très nombreuses pièces de parure façonnées à partir de la même matière première.

The Mesolithic burials of La Vergne delivered 3,297 marine shells, mostly from marine environments and collected on a foreshore located at less than 30 kilometers away. Most of the shells are pierced, through an anthropic action when nature had not already done its work. Traces of wear, as well as for many other detailed observations, were compared with the place of each item in the grave. These data, for example, make it possible to identify many perishable objects and some elements of body adornment that participated in the staging of the funeral. After describing both, the search for the shells on the beach, their use and their deposition with the mortal remains, the exceptional nature of this discovery is discussed in a broader context, geographically on a Western European scale, and chronologically by comparing them locally to some of the graves of the region’s first farmers, who delivered many pieces of adornment made from this same raw material.

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