Géographie des fantômes

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10 septembre 2019

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Samuel Balti et al., « Géographie des fantômes », Géographie et cultures, ID : 10.4000/gc.7092


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Les fantômes modifieraient-ils nos relations à l’espace ? Et s’ils nous permettaient d’appréhender autrement l’espace et de faire de la géographie différemment. C’est à ces deux questions que ce numéro répond grâce à une diversité de contextes et de types de fantômes, depuis les défunts jusqu’aux spectres. Il présente une géographie des lieux hantés et des espaces chargés. Si les fantômes ont pu être définis comme des apparitions, des choses qui « arrivent », ils sont également ancrés dans les lieux mêmes de l’événement, par leur apparition dans un lieu donné ou le fait de hanter. Ils mobilisent à la fois les sens, les perceptions et mettent en jeu la question de la mémoire. Ils font intervenir à la fois savoirs, expériences, lieux de leur ancrage mais aussi temporalités diverses : Depuis celles de leur existence avant leur disparition, de leur départ, jusqu’au temps de leur (ré)apparition ou la durée de leur présence. Les fantômes peuvent apparaître partout, dans les endroits les plus évidents, qui varient en fonction des contextes, cultures ou des systèmes de croyances : maisons hantées, arbres, cimetières, lieux de massacres. Ils s’invitent aussi dans les lieux moins facilement repérables mais où leur présence se fait sentir. Les articles de ce numéro explorent ces approches. Ils dévoilent des relations intimes, sensibles et ambivalentes entre les sociétés et leurs espaces.

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