La représentation du Souabe danubien dans la presse roumaine post-totalitaire

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10 septembre 2018

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Germanica

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Silvia Aulagnon, « La représentation du Souabe danubien dans la presse roumaine post-totalitaire », Germanica, ID : 10.4000/germanica.4413


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Cette contribution se propose de mettre en lumière, à l’aide d’une analyse du discours, les représentations dans la presse roumaine post-totalitaire des Souabes danubiens émigrés et colonisés au Banat dès le xviiie siècle par les Habsbourg, et celles des échanges culturels tissés entre cette communauté et les populations allogènes existantes sur place, fruit de leur présence triséculaire sur ce territoire.Nous posons comme postulat que le bilinguisme et le biculturalisme sociétal (et même, dans ce contexte spécifique du Banat, vieille province autrichienne peuplée par une véritable mosaïque ethnosociolinguistique, le plurilinguisme et le pluriculturalisme) apparaissent comme le tout premier aspect des relations interculturelles engagées dans la région, par la force d’une co-existence/co-habitation pluricentenaires. C’est précisément cet aspect-là qui constitue, dans un premier temps, l’objet de notre présente analyse. Conjointement, ce profil linguistique et culturel à part des acteurs sociaux banatais et des Souabes danubiens en particulier s’incarne, bien plus souvent qu’on ne le pense, en ce que l’on a appelé, en psychologie culturelle, une « fluidité identitaire », voire une « identité migratoire », ou encore la fameuse « identité ouverte » (Abdallah-Pretceille). Nous en proposons ici un éclairage à travers le prisme de la notion de « transfert culturel » (Espagne), voire « identitaire », telle qu’il apparaît dans les articles de presse étudiés.

Anhand einer Diskursanalyse möchte der vorliegende Beitrag die Vorstellungen von und Darstellungen der Donauschwaben in der post-totalitären rumänischen Presse sowie die Kulturbeziehungen zwischen eben dieser Gemeinschaft und den zugewanderten Bevölkerungen, die seit drei Jahrhunderten auf diesem Gebiet lebten, untersuchen.Der Ausgangspunkt des Aufsatzes ist die These, dass der Bilingualismus und die soziale Bikulturalität (im besonderen Kontext des Banats, der Plurilinguismus und die Plurikulturalität) als die erste Komponente der interkulturellen Beziehungen auf diesem Gebiet erscheinen. Gerade dieser Aspekt wird hier zunächst analysiert. Zugleich äußert sich dieses eigenartige sprachliche und kulturelle Profil der sozialen Protagonisten des Banats, insbesondere der Donauschwaben, viel öfter als man es sich vorstellt in einer „identitären Fluidität“, in einer „wandernden Identität“, oder in der berühmten „offenen Identität“ (Abdallah-Pretceille). Dies wird im vorliegenden Artikel durch den Begriff „Kultur-“ bzw. „Identitätstransfer“ (Espagne) veranschaulicht, der in den untersuchten Presseartikeln zum Ausdruck kommt

This contribution proposes to clarify, using an analysis of the speech, the representations in the post-totalitarian Rumanian press of Danubian Souabes emigrated and colonized in Banat as of the 18th century by the Habsbourgs, and those of the cultural exchanges created between this community and the existing alien populations on the spot, fruit of their three centuries old presence on this territory.We pose as postulate that bilingualism and the biculturalism of society (and even, in this specific context of Banat, old Austrian province populated by a true ethnosociolinguistic mosaic, plurilingualism and pluriculturalism) seems the first aspect of the intercultural relations committed in the area, by the force of a co-existence/co-dwelling. It will be precisely this aspect which will constitute, initially, the object of our present analysis. Jointly, this special linguistic and cultural profile for social actors of Banat, and of Danubian Souabes in particular will incarnate itself, much more often than it is thought, in what one called, in cultural psychology, an “identity fluidity”, even a “migratory identity”, or a famous “open identity” (Abdallah-Pretceille). We will propose here a lighting of it through the prism of the concept of the “cultural transfer” (Espagne), even the “transfer identity”, such as it appears in the studied press articles.

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