La génération de 68 et le passé des pères : entre accusation et identification inconsciente ?

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Date

1 juin 2010

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génération des pères 1968

Résumé Fr De

Dans le contexte de la Vergangenheitsbewältigung, les événements de 68 sont généralement considérés comme un moment de rupture important, marquant la fin d’une longue période de refoulement collectif et individuel. On s’accorde à dire que c’est, entre autres, grâce à l’insistance de la génération de 68 que la chape de plomb qui pesait sur le passé nazi de l’Allemagne commence à se fissurer. Toutefois, depuis un certain temps, le regard sur le rôle que les soixante-huitards ont joué dans la prise de conscience historique commence à changer. La sincérité de leur révolte, soupçonnée de relever d’un désir d’identification inavoué et d’un rejet d’affinités sous-jacentes, est contestée. Ces remises en question politique, générationnelle et scientifique ainsi que l’actuelle tendance à l’auto-critique de la part d’anciens soixante-huitards sont analysées dans notre contribution. Dans ce contexte, l’étude du roman Ein unsichtbares Land (Un pays invisible) d’un ancien acteur du mouvement étudiant, Stephan Wackwitz, permet de mieux comprendre la relation complexe qu’entretient la deuxième génération d’après-guerre avec le IIIe Reich et ceux qui l’ont vécu.

Die Ereignisse von 68, die im Kontext der Vergangenheitsbewältigung üblicherweise als ein entscheidender Bruch wahrgenommen werden, bedeuten das Ende einer langen Periode kollektiver und individueller Verdrängung. Es ist, so die allgemeine Annahme, zu einem nicht unbedeutenden Teil dem Insistieren der 68er zu verdanken, dass das bleierne Schweigen, das auf der nationalsozialistischen Vergangenheit Deutschlands lastete, gebrochen wurde. Seit einiger Zeit scheint sich jedoch die Einschätzung der 68er und ihrer Einflussnahme auf das historische Bewusstsein zu ändern. Die Authentizität ihrer Revolte, die im Verdacht steht, einer unbewussten Identifikation und der Abwehr unterschwelliger Affinitäten zu gehorchen, wird in Frage gestellt. Diese politische, generationsbedingte oder auch wissenschaftliche Hinterfragung sowie die aktuelle Tendenz zur Selbstkritik seitens ehemaliger 68er werden im vorliegenden Beitrag untersucht. Literarisch ausgeführt wird letztere im Roman Ein unsichtbares Land von Stephan Wackwitz, einem ehemaligen Vertreter der Studentenbewegung, der das komplexe Verhältnis der 68er zum Dritten Reich und zur Kriegsgeneration beleuchtet.

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